La révolution industrielle a été le point de départ de la prospérité de beaucoup de nations. Elle a permis une augmentation de la production et favorisé la croissance économique. C’est une étape de l’évolution du monde qui a également permis la découverte de grandes théories de fonctionnement des organisations. De célèbres théoriciens et industriels ont donc pu proposer des méthodes de développement afin d’accroître la production. L’une des théories à succès dans l’industrie est le fordisme, un modèle institué par Henry Ford. Quels sont ses apports à l’industrie ? Réponse dans cet article.
Origines du fordisme
Le taylorisme et le fordisme sont deux modèles organisationnels développés il y a un peu plus d’un siècle et qui ont permis la révolution industrielle. Ce sont des théories appliquées à l’industrie et qui ont servis de modèles de fonctionnement dans l’industrie.
Le fordisme est un modèle d’organisation développé par Henry Ford. Célèbre industriel, il est le fondateur de la marque de construction automobile Ford. Il a développé un modèle industriel de production en série basé sur une ligne d’assemblage des fabrications. Cette méthode favorise au début des années 1910 une consommation de masse. Cette façon de faire révolutionne l’industrie américaine car, beaucoup d’autres entreprises prirent modèles sur lui.
Principes et apports du fordisme à l’industrie
Le fordisme repose notamment sur des principes de fonctionnement. Son principal but est la productivité de l’entreprise. Ainsi, il repose principalement sur la division du travail, la standardisation des tâches et l’augmentation du salaire du personnel. La division des tâches est une forme de séparation du travail. Il existe la division verticale et la division horizontale. La division verticale du travail est une séparation entre la conception et l’exécution. Les personnes qui prévoient les activités à faire sont donc différentes de celles qui devraient les exécuter. La division horizontale elle consiste en la parcellisation des tâches et en la création d’une ligne de montage.
Le travail à faire est donc séquencé, ce qui fait que chaque ouvrier a une tâche précise à faire puis transmet le produit à l’autre membre de la chaîne. Ce travail à tour de rôle sur un même produit constitue le travail à la chaîne : la définition même du fordisme. La standardisation, elle, permet de produire en grande masse et en série grâce à des pièces facilement interchangeables. Quant à l’augmentation des salaires, elle constitue la source de motivation des employés afin de les pousser à maintenir le niveau de croissance et de productivité élevé.
Ces principes sont toujours d’actualité dans les grosses industries de production. Le fordisme a favorisé l’émergence d’un nouveau mode d’organisation du travail: un travail énorme ou complexe est décomposé en plusieurs tâches élémentaires hiérarchisées et qui s’exécutent les unes après les autres et ce, de façon répétitive. Ainsi, chaque tâche est attribuée à un ouvrier ou titulaire d’un poste qui l’exécute de façon ponctuelle et brève. Le fordisme est également à l’origine de la hausse de la consommation. C’est une bonne méthode de contrôle des ouvriers dans l’exécution de leurs différentes activités. Il est à l’origine de la standardisation encore utilisée de nos jours dans les grandes industries. C’est un modèle qui favorise la production de masse.
Succédant à la révolution industrielle, la révolution technologique a certes apporté la robotisation. Le fordisme perd ainsi du terrain mais reste quelque peu dans le sérail industriel. Si la plupart des tâches sont aujourd’hui effectuées par des machines et non des hommes, la division verticale et celle horizontale ne sont pas changées.